Last week of September, “un centre ville pour tous” had visitors…
we were pleased to welcome Agnès Deboulet, our Fairville project’s coordinator accompanied by part of APPUII’s team who came to Marseille for few sunny days.
Starting in a bookshop on Wednesday evening, among a lot of people, young architect students, urban planners and so on…
Agnès Deboulet and Perrine Philippe presented their French collective book « Lutter pour la cité » published by « éditions de la dernière lettre ».
A collective writing experience about a fight to preserve a residence in the Parisian suburbs and introducing a grammar of genres not so used especially in this context… it’s also women’s lives sharing everyday life.
it’s a book which gives keys to understanding urban renewal policy and also how it is possible to build alternatives to demolition, and how sharing successful experiences matters. Just read it in the order you want and use it.
A very interesting story of coproduction!
On Thursday morning we enjoyed to be outside, precisely in a nice garden inside the 3 windows in Marseille, a crossing housing design which thus allows natural ventilation among other things. Over time and especially financial appetites, this concept has been partly lost.
That morning, we shared a non-virtual time together, APPUII and CVPT…
We discussed the current situation in Marseille during this meeting, for instance the difficulty of resident mobilizations following their stories, exhaustion of struggles and exhaustion linked to clientelism.
Since last march we explained that our citizen organization named “Collège des maîtrises d’usages” had no more information on the development partnership project called PPA (Projet Partenarial d’Aménagement in french) and, above all, where we are with the strategy… however our college meets the public development company of national interest (called SPLA-IN in french) in charge of operational matters such as the rehabilitation of buildings belonging to public authorities within the perimeter of the PPA.
This situation leads to a tiredness effect among members including the most active. Also, we refocus on the practical dimensions so as not to lose the dynamics of the group.
Then we had a nice meal at “la marmite Joyeuse” a relaxed and convivial time.
A public meeting was held at the end of the day in a social center where APPUII could tell based on 3 experiences how it supports residents. Most of their support actions concern tenants during urban renovation operations, this support comes at the request of the tenants themselves and often initially aims to facilitate understanding of the issues.
The mobilization of resident matters a lot and can change, for example, the view of public authorities.
Depending on the situation this can lead to the construction of an alternative project, this leads to a change of posture, from against the project to an alternative proposal.
The tools mobilized are those of popular education as the popular urban planning workshops, sensitive mapping, etc.
The day after, Patrick one of the founders of CVPT organized an urban walk to show how an urban project, Euromediterranee 2, ignores other points of view, particularly those of residents and above all seeks to maximize its profit.
As a start of the Marseille FAIRVILLE lab, CVPT invited the FAIRVILLE APPUII team, led by Agnes Deboulet, for a pedestrian visit of the northern suburbs of Marseille. we walked in the perimeter of “Euromediterannee” the state controlled urban renewal Project, on Friday morning.
It is becoming a massive and speculative operation, their goal is to eliminate the number of social housing units and improve the social status of the residents, along with the French national agency ANRU.
We begin at National subway station, so we can see on our left the useless tower “La Marseillaise” which costs the taxpayer an arm and a leg.
On our right the useful tower B of Parc Bellevue-Félix Pyat which accommodates 500 inhabitants, and which should be destroyed, according to some public authorities.
Why not renovate rather than destroy?
Then we visit the Hugo plant buildings by VINCI, which desperately looks like a bunker. Opposite these, the new Bougainville Park, which will be a future green space.
Perhaps we should allow developers to make nice profits by selling new buildings with “park views” at high prices once the actual public housing is destroyed?
We climb towards Les Crottes, a neighborhood in destruction: what happened to the invisible, despoiled occupants?
Junction rue Allard to visit the Allard “Smartseille” block (Eiffage) advertised as connected, trendy and green. But especially over densified!
Break and discussion in front of the XXL block, “les Fabriques”, project in progress, a district for “working, living and going out” says Bouygues group, holder of the macro project which makes a city in place of public authorities
Disappearance of public spaces, over-densification, low quality, low ceilings, is this the announcement of a future neighborhood in?
End: at the Geze Metro with the street merchants, champions of the circular economy.
On your right, the future large park designed by F. Leclerc, an architect counsel of Euromed, will bring fresh air and nature to the future neighborhood.
But is it for the current inhabitants or rather for the future and so desired upper or middle classes good tax payers?
C’est Marseille bébé
La dernière semaine de septembre, « un centre ville pour tous » a reçu des visiteurs…
Nous avons eu le plaisir d’accueillir Agnès Deboulet, coordinatrice du projet Fairville accompagnée d’une partie de l’équipe d’APPUII venue à Marseille pour quelques jours ensoleillés.
Ça a commencé dans une librairie le mercredi soir, parmi un public nombreux, jeunes étudiants en architecture, urbanistes, etc., Agnès Deboulet et Perrine Philippe ont présenté leur livre collectif « Lutter pour la cité » publié aux éditions de la dernière lettre.
Une expérience d’écriture collective portant sur un combat pour préserver une cité en banlieue parisienne et l’introduction d’une grammaire des genres moins utilisée surtout dans ce contexte… c’est aussi la vie des femmes qui partagent leur quotidien.
C’est un livre qui donne des clés pour comprendre la politique de renouvellement urbain et aussi comment il est possible de construire des alternatives à la démolition, et comment le partage d’expériences réussies est important.
Le lire dans l’ordre que vous voulez et l'utiliser.
Une histoire très intéressante de coproduction !
Le jeudi matin nous avons apprécié d’être à l’extérieur, précisément dans un joli jardin à l’intérieur d’un 3 fenêtres marseillais, une conception de logement traversant permettant ainsi une ventilation naturelle entre autres. Au fil du temps et surtout des appétits financiers, ce concept a été en partie perdu.
Ce matin-là, nous avons partagé un temps non virtuel ensemble, APPUII et CVPT…
Nous avons discuté de la situation actuelle à Marseille lors de cette rencontre, notamment la difficulté des mobilisations d’habitant.e.s en fonction de leur histoire, l’épuisement des luttes et aussi l’épuisement lié au clientélisme.
Depuis mars dernier, nous expliquons que notre « Collège des maîtrises d’usages » n’a plus d’information sur le Projet Partenarial d’Aménagement (PPA) et, surtout, où nous en sommes avec la stratégie… cependant notre collège rencontre la Société Publique Locale d’Aménagement d’Intérêt National (SPLA-IN) en charge des questions opérationnelles telles que la réhabilitation de bâtiments appartenant aux pouvoirs publics dans le périmètre du PPA.
Cette situation entraîne un effet de fatigue chez les membres dont les plus actifs. Aussi, nous nous recentrons sur les dimensions pratiques pour ne pas perdre la dynamique du groupe.
Ensuite, nous avons eu un bon repas à « la marmite joyeuse », un moment détendu et convivial.
Une réunion publique a eu lieu à la fin de la journée dans un centre social où APPUII a pu expliquer à partir de 3 expériences comment l'association soutient les habitant.e.s. La plupart de leurs actions d’accompagnement concernent les locataires lors d’opérations de rénovation urbaine, cet accompagnement intervient à la demande des locataires eux-mêmes et vise souvent au départ à faciliter la compréhension des enjeux.
La mobilisation des résidents est très importante et peut changer, par exemple, la vision des pouvoirs publics.
Selon la situation, cela peut aboutir à la construction d’un projet alternatif qui conduit à un changement de posture, d’être contre le projet à une proposition alternative.
Les outils mobilisés sont ceux de l’éducation populaire comme les ateliers populaires d’urbanisme, la cartographie sensible, etc.
Le lendemain, Patrick un des fondateurs du CVPT a organisé une balade urbaine pour montrer comment un projet urbain, Euromediterranée 2, ignore d’autres points de vue, en particulier ceux des résidents et cherche surtout à maximiser son profit.
Au départ du lab’ Marseille FAIRVILLE, CVPT invite l’équipe FAIRVILLE APPUII, et sa coordinatrice Agnès Deboulet, pour une visite pédestre des quartiers nords de Marseille. Nous avons marché dans le périmètre du projet Euroméditerrannée, projet de rénovation urbaine contrôlé par l’État, ce vendredi matin.
Cela devient une opération massive et spéculative, leur objectif étant d’éliminer le nombre de logements sociaux et ainsi d’améliorer le statut social des résidents, avec le concours de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU).
Nous commençons à la station de métro National, pour voir sur notre gauche la tour inutile « La Marseillaise » qui coûte un bras au contribuable. A notre droite, la tour B du Parc Bellevue-Félix Pyat qui accueille 500 habitants, et qui devrait être détruite, selon certaines autorités publiques. Pourquoi ne pas rénover plutôt que détruire?
Puis nous visitons les bâtiments de VINCI qui ressemblent désespérément à un bunker. En face, le nouveau parc Bougainville, futur espace vert.
Peut-être devrions-nous permettre aux promoteurs de faire de beaux profits en vendant de nouveaux bâtiments avec des « vues sur le parc » à des prix élevés une fois que les logements sociaux seront détruits ?
Nous montons vers Les Crottes, un quartier en ruine : qu’est-il arrivé aux occupants invisibles et spoliés ?
Jonction rue Allard pour visiter le bloc Allard « Smartseille » (Eiffage) annoncé comme connecté, branché et vert. Mais surtout trop densifié !
Pause et discussion devant le bloc XXL, « les Fabriques », projet en cours, un quartier pour « travailler, vivre et sortir » dit le groupe Bouygues, porteur du projet macro qui fait une ville à la place des pouvoirs publics.
Disparition des espaces publics, sur-densification, basse qualité, plafonds bas, est-ce l’annonce d’un futur de quartier ?
Fin : au métro Geze avec les marchands de rue, champions de l’économie circulaire. Sur votre droite, le futur grand parc dessiné par F. Leclerc, architecte conseil d’Euromed, apportera air frais et nature au futur quartier.
Mais est-ce pour les habitants actuels ou plutôt pour l’avenir et donc les classes supérieures ou moyennes désirées, de bons contribuables ?
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